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Un guide pour organiser la fin de la vie commune, que vous soyez mariés, cohabitants légaux ou de fait. Explorez les solutions pour les enfants, le patrimoine et le financement de cette nouvelle étape de vie.
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La séparation est une réorganisation profonde de la vie familiale et personnelle. Contrairement au divorce qui concerne uniquement les couples mariés, la séparation peut toucher toutes les formes d’union. Bien la préparer est essentiel pour préserver un climat apaisé et trouver des solutions équitables pour chacun.
Cette page vous guide à travers chaque aspect pour vous permettre de :
Une séparation bien informée est une séparation mieux vécue. Prenez le temps de comprendre les enjeux pour faire les choix les plus justes pour votre futur.
Des informations claires pour une transition apaisée
La manière d’organiser votre séparation dépend de votre statut juridique. Voici les cas de figure :
Un avocat ou un médiateur peut vous aider à choisir la voie la plus adaptée et à sécuriser vos accords.
Peu importe votre situation, une séparation bien structurée suit généralement un cheminement logique.
La première étape est la prise de décision. Idéalement, une communication est établie pour discuter de l’avenir et de la nécessité de s’organiser.
Consultez un professionnel (avocat, notaire, médiateur) pour comprendre vos droits et obligations spécifiques à votre situation (marié, cohabitant…).
Mettez en place des arrangements temporaires : qui quitte le domicile, comment gérer les comptes communs et l’hébergement des enfants dans l’immédiat.
C’est la phase de négociation pour parvenir à un accord durable sur l’hébergement des enfants, le partage des biens, et les éventuelles pensions alimentaires.
Les accords sont formalisés dans une convention de séparation (ou de divorce). Selon le cas, elle sera homologuée par un juge, un notaire ou déposée à la commune.
Un accompagnement adapté simplifie ces étapes et vous aide à construire un avenir serein sur des bases solides.
Quelle que soit la situation du couple, l’intérêt des enfants reste la priorité absolue. Les principes sont les mêmes :
Un accord à l’amiable est toujours préférable. S’il est impossible, le tribunal de la famille tranchera en fonction du bien-être de l’enfant.
La séparation implique de régler les questions financières. La méthode varie grandement selon que vous étiez mariés ou cohabitants.
Êtes-vous mariés (sous quel régime ?), cohabitants légaux ou de fait ? Cette question est la base de tout. Pour les cohabitants, la règle est souvent « chacun récupère ses biens », sauf pour les biens achetés en indivision.
Listez tous les actifs (comptes, maison, voiture…) et les passifs (crédits). Pour les cohabitants, il est crucial de prouver qui a financé quoi si rien n’est écrit. L’intervention d’un notaire est essentielle en cas de bien immobilier commun.
Les options sont les mêmes pour tous : vendre le bien et se partager le solde, un des partenaires rachète la part de l’autre (la « soulte »), ou rester en indivision temporairement. L’accord est la voie la plus simple et la moins coûteuse.
Un conseil juridique et notarial est indispensable pour sécuriser le partage et éviter les conflits futurs.
« En tant que cohabitants légaux, nous pensions que tout serait compliqué pour la maison que nous avions achetée ensemble. Notre notaire nous a aidés à rédiger une convention claire. J’ai pu obtenir un prêt pour racheter sa part, et les choses se sont faites simplement, sans passer par un tribunal. »
« La séparation était tendue, surtout pour notre fils. Opter pour la médiation familiale a été la meilleure décision. Le médiateur nous a aidés à nous concentrer sur ce qui était le mieux pour lui. Nous avons trouvé un accord d’hébergement qui fonctionne bien et évité un divorce conflictuel. »
Les clés d’une transition réussie :
Une séparation bien préparée est la première étape vers une reconstruction personnelle et familiale apaisée.
Trouvez ici les réponses aux questions fréquentes sur la séparation des couples mariés et non mariés. Ces informations vous aideront à y voir plus clair dans les démarches à entreprendre.
La séparation est le fait de ne plus vivre ensemble. Elle peut concerner tous les couples (mariés ou non). Le divorce est l’acte juridique qui met fin au mariage. Un couple marié se sépare d’abord (séparation de fait), puis peut entamer une procédure de divorce pour rompre officiellement le lien du mariage. Les couples non mariés ne divorcent pas ; ils se séparent et organisent les conséquences de leur rupture.
Si vous avez acheté une maison en commun sans être mariés, vous êtes en indivision. Pour le partage, plusieurs options existent :
Si vous ne parvenez pas à un accord, il faudra saisir le tribunal pour qu’un juge ordonne le partage (souvent par une vente publique).
Pas toujours. Cela dépend de votre situation et de votre niveau d’entente :
Dans tous les cas, si vous avez des enfants, il est vivement conseillé de faire homologuer vos accords par le tribunal de la famille pour leur donner une force exécutoire.
La séparation de corps est une procédure judiciaire réservée aux couples mariés. Elle leur permet de ne plus avoir l’obligation de vivre ensemble et de séparer leurs biens comme dans un divorce. Cependant, le lien du mariage n’est pas rompu. Les époux restent mariés et se doivent toujours fidélité, secours et assistance. C’est une situation juridique assez rare, qui peut être convertie en divorce par la suite.
Cela dépend de la législation de votre pays et du type de divorce. En Belgique, par exemple, pour un divorce pour désunion irrémédiable :
Pour un divorce par consentement mutuel, il n’y a pas de durée de séparation minimale exigée. L’important est que les époux soient d’accord sur tout.