Généralement, c’est le côté esthétique ou mécanique de la machine qui attire le débutant qui souhaite acquérir une moto. Cependant, de nombreux critères sont à prendre à compte afin de marier plaisir de la route et économies.
De l’usage envisagé et des équipements souhaités au budget disponible en passant par le choix du mode de financement et de l’assurance, rien ne doit être laissé au hasard.
Acheter une moto : neuve ou d’occasion ?
À première vue, acheter une moto neuve est plus intéressant pour un débutant. En effet, l’aspect rutilant de la machine, le doux ronronnement de la mécanique et les garanties offertes par le vendeur sont autant de raisons pour se tourner vers une bécane neuve. Il faudra, cependant, s’attendre à un prix d’achat plus élevé par rapport à une moto d’occasion. Malheureusement, si dans le futur, le motard envisage de revendre sa moto, il va perdre beaucoup plus d’argent que s’il avait opté pour un véhicule d’occasion.
Le débutant a donc intérêt à acheter une moto d’occasion pour acquérir une première expérience de conduite et améliorer ses réflexes si son budget ne lui permet pas d’acquérir un engin neuf. Il est également important de signaler que l’assurance d’une moto d’occasion est moins élevée que celle d’une moto neuve.
Le type de moto approprié au débutant
Le type de moto qui convient à un débutant dépend surtout de l’utilisation qu’il compte en faire. Pour les déplacements en ville et les courts trajets au quotidien, le maxi scooter allie confort et capacité à se faufiler dans les embouteillages. Le roadster est également une monture adaptée à la conduite des débutants. Assez maniable, il se révèle très fiable et procure un sentiment de sécurité au motard.
La sportive constitue une autre machine abordable pour le débutant. Son atout réside dans sa légèreté et dans ses freins puissants. Si le motard souhaite s’aventurer sur les sentiers ou les pistes, le trail représente la moto idéale avec sa grande hauteur. Il faut compter un peu plus d’expériences pour affronter les ornières, le sable et les obstacles avec une moto d’enduro ou de trail. Si la première est homologuée et peut circuler dans les rues, la seconde est interdite dans les villes.
La cylindrée idéale pour un motard débutant
Pour commencer l’apprentissage de la moto et acquérir les réflexes indispensables à la conduite d’un deux-roues, il est préférable d’opter pour une monture de faible cylindrée. En effet, le débutant ne maîtrise pas totalement les techniques de conduite et n’est pas entièrement familiarisé avec sa machine. Le mieux est donc d’opter pour une moto de 500 à 600 cm³. Sa puissance relative améliore les sensations au guidon et elle est plus facile à maîtriser.
Qu’en est-il des avantages fiscaux ?
Rouler en moto pour se rendre à son travail offre des avantages fiscaux considérables au motard. Celui-ci peut déduire de sa fiche d’impôts les frais réels engendrés par son nouveau véhicule. Il s’agit notamment du carburant, des frais d’entretien et de réparation, des vêtements de protection, de la prime d’assurance et de la taxe à la circulation. Il suffit de conserver les justificatifs de ces charges. Dans le cas où la moto n’est utilisée pour se rendre au travail qu’une partie de l’année, vous pouvez demander un forfait de 0,15 euro par kilomètre, dans la limite de 200 km aller-retour par jour.
Il est également conseillé d’inclure l’amortissement de l’achat de la moto dans vos charges professionnelles. Une moto neuve s’amortit normalement en 5 ans. Il est, toutefois, possible de procéder à un amortissement dégressif de la machine après avoir obtenu l’accord du fisc.
Comment financer votre première moto ?
L’acquisition d’une moto neuve ou d’occasion peut être financée par le biais d’un crédit. Le motard a le choix entre un prêt affecté ou un prêt non affecté. Le prêt à tempérament constitue la solution idéale pour une machine dont le prix dépasse les 2 500 euros. Le remboursement peut s’étaler entre 24 et 84 mois. Certaines banques proposent d’octroyer un crédit équivalent à 110 % du prix de la moto d’occasion pour permettre de régler les frais liés à cet achat, comme la taxe de circulation ou la première prime d’assurance.